DÉFENDRE NOS EMPLOIS, SAUVER NOTRE ÉTABLISSEMENT

Avant même de dérouler l’ordre du jour, plusieurs organisations syndicales se sont exprimées concernant la suppression très probable de 4 000 postes d’ici 2022. Il en ressortait le rejet quasi‐unanime de ce coup de poignard social que Jean Bassères a confirmé plusieurs fois depuis avril. Un comité central d’entreprise (CCE) devrait se tenir sur ce sujet dans les semaines à venir. Aussi, les élu‐es du comité d’établissement francilien ont exigé que se tienne, dans la foulée du CCE, une réunion extraordinaire sur les conséquences des suppressions massives de postes pour notre région. Des organisations syndicales continuent à lutter contre toute baisse d’effectifs dans un contexte de chômage de masse. Mais la mobilisation de chaque agente et agent est nécessaire pour faire front au démantèlement annoncé de notre établissement !

UNE EXPERTISE POUR ÉTUDIER LA SITUATION ÉCONOMIQUE

À l’ordre du jour du comité d’établissement, les élu‐es étaient consultés sur la situation économique et financière de Pôle emploi. Cette consultation comprend l’exercice 2017 et le budget 2018. La direction se fend tout de même d’une présentation synthétique – un pavé de 70 pages d’analyses et de chiffres – et permet aux élu‐es quelques p’tites questions ! Au programme du budget 2018, 49,6 millions d’euros en moins sur la contribution de l’État et 11,4 millions d’euros d’économies en dépenses de personnel, pour partie imputable au 297 ETPT supprimés sur l’année ! Devant cette inconséquence budgétaire, les élu‐es ont décidé de solliciter l’assistance d’un cabinet d’expertise comptable. La situation économique et financière de Pôle Emploi bénéficiera d’une nouvelle consultation, mais certainement bien mieux étayée grâce au rapport du cabinet d’expertise.

LA DIRECTION S’EST ENGAGÉE A RÉÉCRIRE LA NOTE RH

Le 18 avril, une note RH concernant les principes de gestion des temps et des absences non justifiées était diffusée à l’ensemble des personnels franciliens. Cette note se caractérisait par un contrôle toujours plus contraignant pour les personnels. En plus d’être illégales, certaines mesures étaient tout simplement inacceptables : retraits sur salaire, sanctions disciplinaires, interprétation fallacieuse de l’accord OATT, etc. Certains syndicats dont le SNU ont alors interpellé la direction lors des réunions des délégués du personnel le 19 avril et du comité d’établissement le 24 avril, avec la promesse d’engager des poursuites judiciaires si cette note indigne devait rentrer en application.

La direction a finalement cédé et s’est engagée à la réécrire intégralement. La note est donc suspendue, information qui devrait bientôt être confirmée via l’intranet

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